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Règlements
de comptes à Saint-André-les-Vergers |
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Coupures de presse -
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Alain Balland : Monsieur «plus»
Décidément, les dryats ont bien tiré le gros lot en
élisant Alain Balland maire de leur commune. Il vient de décider
d'augmenter les impôts locaux de 15% et la taxe des ordures ménagères
de 20 %. Ce n'est pas de sa faute, clame t-il à qui veut l'entendre,
c'est l'ancienne municipalité qui à mal géré
!
Les dryats l'ont élu aussi conseiller général, alors au Conseil général, il vient également de voter une augmentation des impôts de 7% qui, bien sûr, va s'ajouter aux deux autres. Pourtant les finances du Conseil général ne sont pas en péril. Bien au contraire, le bas de laine est plutôt abondamment garni. Jugez vous-mêmes : 223 millions de francs d'excédent dégagés par la section fonctionnement en 2001 ; qui dit mieux ? 15% + 7% = 22 v'là Balland !
La dépêche de l'Aube n°643 du Jeudi 17 Janvier 2002
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Alain Balland désavoué par la Chambre régionale des comptes : le trou de 4 MF n'existe pas
Dans un courrier adressé à Alain Balland, maire de Saint-André-les-Vergers,
Jean-Pierre Cornevin, conseiller municipal, lui demande de renoncer à
l'augmentation insupportable de 12,5% de la fiscalité locale.
«Je viens de prendre connaissance de l'avis de la Chambre régionale
des comptes de Champagne-Ardenne concernant - l'absence d'équilibre
réel du budget supplémentaire pour l'exercice 2001.
Je suis tout d'abord surpris de recevoir ces conclusions si tardivement
alors qu'elles étaient en votre possession depuis la fin décembre
2001. Ce n'est pas cette information tardive qui motive ce courrier, mais
bel et bien les conclusions qu'ont rendu les juges de la Chambre régionale
des comptes. Elles mettent en évidence que l'opération
médiatique que vous avez organisée autour du pseudo "trou
de 4 MF" n'était que tromperie.
En effet, les juges considèrent "qu'une réduction plus
importante du virement de la section fonctionnement à la section
d'investissement aurait permis un rééquilibre du budget supplémentaire
d'autant que le montant des ressources propres restait suffisant pour financer
l'emprunt"
Ils estiment également que "le faible endettement de la commune
lui permettait d'obtenir un emprunt complémentaire qui aurait permis
d'équilibrer le budget 2001".
La Chambre régionale des comptes vient de trancher. Les choses sont
claires. Puisqu'il y a possibilité d'équilibrer le budget
2001, il n'y a donc plus lieu d'imposer aux dryates et aux dryats un budget
d'austérité qui prévoit, entre autre, une augmentation
insupportable de la fiscalité locale de 12,5 %. Je vous rappelle
que les impôts locaux de Saint-André-Les-Vergers sont déjà
de 17 % supérieurs à la moyenne des communes de même
importance que la nôtre et ce malgré un gel des taux d'imposition
ménage appliqué entre 1989 et 2001.
Je souhaite vivement que les conclusions de la Chambre régionale
des comptes, qui sont incontestables, vous fassent revenir à de meilleures
intentions. Si tel n'était pas le cas, cela confirmerait que l'audit
du cabinet KPMG a été commandité dans le seul but de
justifier un budget draconien et d'en faire porter la responsabilité
à l'ancienne majorité»
La dépêche de l'Aube n°649 du Jeudi 28 février 2002
Libération |
Champagne |
La Chambre régionale des comptes ne trouve pas de trou
Christian Royer estime être rétabli dans son
honneur. Hier, au cours d'une conférence de presse, lui et son équipe
ont pris violemment à partie Alain Balland.
Y a-t-il un trou financier ou pas à Saint-André-les-Vergers?
Aussitôt après les élections municipales, le nouveau maire,
Alain Balland avait annoncé une impasse financière de 610.000
euros (4 millions de francs). Ce qui avait été traduit aussitôt
par un trou financier du même montant.
Pour montrer que les finances de Saint-André-les-Vergers ne se portent
pas bien, Alain Balland a présenté à l'automne un budget
supplémentaire en déficit. Ce qui est rarissime. Car tout budget
présenté par une collectivité locale doit se trouver
en équilibre.
Par cette méthode, Alain Balland espérait prendre l'opinion
publique à témoin et jeter l'opprobre un peu plus sur la gestion
de son prédécesseur.
Or c'est le contraire qui se passe.
Lorsqu'un budget supplémentaire se trouve en déséquilibre,
le préfet doit saisir la Chambre régionale des comptes pour
avoir une idée réelle de la situation. Ce qu'a fait Stéphane
Bouillon. Au grand soulagement de l'équipe de Christian Royer qui réclamait
depuis plusieurs semaines que la Chambre régionale des comptes éclaire
les Dryats et les Aubois.
Déséquilibre faible et marges de manoeuvre
Cet avis sera communiqué jeudi au conseil municipal de Saint-André-les-Vergers.
Mais dès hier Christian Royer, les membres de l'association "CAP
sur l'avenir" et les conseillers municipaux d'opposition en ont révélé
les grandes lignes lors d'une conférence de presse.
Premier constat : la Chambre régionale des comptes ne trouve pas de
véritable trou dans les finances de Saint-André-les-Vergers.
Or, les sages de Châlons-en-Champagne ont eu dans les mains à
la fois le budget supplémentaire mais aussi le budget primitif et le
compte administratif 2000,
La chambre chiffre le déséquilibre global du budget supplémentaire
à 58.000 euros sur un budget de fonctionnement de 10 millions d'euros.
Autant dire que l'impasse s'avère minime. Soit 0,6% du budget. "Nous
sommes bien loin du pseudo trou de 610.000 euros", a observé hier
soir Hervé Aubriet, conseiller municipal(PRG). Il a considéré
que ce trou a été "inventé de toutes pièces
par M. Balland et ses colistiers".
Sommes-nous devant un véritable trou ou pas à la façon
dont les Aubois l'entendent? La chambre régionale répond par
des mots mesurés mais dont tous les Dryats vont comprendre la portée.
Elle trouve le déséquilibre "faible" alors que la
collectivité dispose "de marges de manoeuvre".
Compte tenu de son "faible endettement", la commune de Saint-André
aurait pu obtenir un emprunt complémentaire pour équilibrer
son budget, estime-t-elle. "En douze ans, nous avons divisé l'endettement
par deux", rappelle Christian Royer.
Pas besoin de mesures de redressement
Au cours de cette conférence de presse, Hervé Aubriet a estimé
que l'avis de la Chambre régionale des comptes constitue un "désaveu"
pour Alain Balland. "Il disposait en fait de marges de manoeuvres pour
présenter un budget en équilibre", a-t-il remarqué.
Mais la Chambre régionale des comptes ne se contente pas, dans son
avis, de dresser un constat. Elle se projette aussi dans l'avenir. Elle précise
qu'il s'avère possible de venir à bout de ce déficit
dans le budget à venir "sans prendre de véritables mesures
de redressement".
Le budget 2002 sera examiné jeudi soir par le conseil municipal. Dans
ce budget le maire propose d'augmenter les impôts locaux de 12,5 %.
Autant dire que cet avis tombe à un mauvais moment pour Alain Balland.
D'ores et déjà Jean-Pierre Cornevin (PCF) considère qu'il
n'y a plus lieu d'augmenter les impôts.
Mais, surtout, après cet avis de la Chambre régionale des comptes,
Christian Royer estime avoir retrouvé "son honneur". Son
épouse à ses côtés, il s'en est pris violemment
à son successeur, expliquant qu'il a été "beaucoup
affecté" par son comportement.
De son côté, Alain Balland persiste et signe. Il considère
qu'il n'y a plus de trou à cause de ses efforts. D'autre part, pour
lui, "structurellement l'impasse financière reste". Il a
trouvé d'autres recettes (notamment en provenance de la CAT) et diminué
des dépenses. Il considère nécessaire pour cette raison
d'augmenter les impôts.
Cela dit, pour qu'un trou disparaisse aussi facilement, c'est qu'il ne devait
pas être très difficile à résorber. Et l'on peut
penser que, si Alain Balland avait succédé à un maire
de droite, ces difficultés n'auraient probablement jamais été
mises sur la place publique. "Tout maire connaît des problèmes
pour boucler son budget. Il n'en fait pas tout un plat", observe Christian
Royer.
Jorge D'HULST - Libération Champagne mardi 5 mars 2002
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Christian Royer:
"J'ai été beaucoup affecté"
Accompagné de son épouse, Christian Royer a déclaré
avoir pris connaissance de l'avis de la Chambre régionale des comptes
avec soulagement. Il considère que ce document rétablit son
honneur après "une polémique sans fondement".
Il affirme avoir été "beaucoup affecté" par
l'annonce d'un "trou de quatre millions". "Ma femme n'était
pas fière. J'ai reçu des lettres d'insultes, heureusement pas
beaucoup. Mes fils ont aussi entendu des remarques désobligeantes sur
notre famille".
Il dit avoir beaucoup souffert de cette accusation de trou qui, bien qu'elle
soit lavée aujourd'hui, persistera. "Cette une marque indélébile
qui me poursuivra", estime-t-il.
Il en veut beaucoup à Alain Balland, "presque à vouloir
se fâcher avec lui physiquement", a-t-il avoué. Il considère
que le nouveau maire "a pris peur" en découvrant le budget
"qui n'était pas facile à maîtriser". "Tout
maire connaît des problèmes pour boucler son budget. Il n'en
fait pas tout un plat", ajoute-t-il.
Pourtant, a-t-il révélé, il lui avait proposé
de tout lui expliquer, de lui exposer comment fonctionnait Saint-André.
"J'avais succédé dans des conditions normales à
Georges Royer et je considérai que je devais en faire autant avec Alain
Balland. J'étais prêt à lui donner tous les tuyaux. Mais
il n'a pas voulu, considérant qu'il avait déjà suffisamment
de conseils comme cela".
Christian Royer rappelle qu'il n'a pas augmenté les impôts en
douze ans, qu'il a divisé l'endettement de sa commune par deux et que
les 35 heures sont en place à la mairie depuis une décennie.
Et qu'il a beaucoup aussi investi. "Saint-André est devenu une
des communes les mieux équipées du département",
estime-t-il.
Libération Champagne mardi 5 mars 2002
___
"Il n'y a plus lieu d'augmenter les impôts"
Les conseillers municipaux d'opposition font tous la même analyse après
l'avis de la Chambre régionale des comptes.
"Ce coup politique se traduit par un flop terrible", déclare
Jean-Pierre Cornevin (PCF). "Cela fait pschitt comme dirait le président
de la République", remarque Line Bret (PS).
Le nouveau leader de la gauche plurielle sur Saint-André-les-Vergers
considère que "l'honneur de l'ancienne équipe municipale
se trouve aujourd'hui réhabilité".
Elle estime, pour sa part, que KPMG a réalisé "un audit
partisan" et elle se réserve le droit, au nom des conseillers
d'opposition, "d'intenter une action contre KPMG", "Cet audit
a induit en erreur les Dryats et les élus", observe-t-elle.
Pour sa part, Jean-Pierre Cornevin estime "qu'il n'y a pas de problème
de fond à Saint-André-les-Vergers. En tout cas pas plus que
dans les autres communes". Il partage le sentiment de Christian Royer.
"Toutes les communes de France rencontrent des difficultés pour
établir leur budget".
Jean-Pierre Cornevin considère que, "puisqu'il n'y a plus de trou,
il n'a plus lieu d'augmenter les impôts".
Il a révélé hier que le maire proposera jeudi soir au
conseil municipal de relever les impôts cette année de 12,5 %.
C'est un peu moins que le pourcentage prévu à l'origine. Lors
des orientations budgétaires, Alain Balland avait envisagé une
augmentation de 15 %.
"Cette hausse n'a plus de raison d'être", affirme Jean-Pierre
Cornevin.
Libération Champagne mardi 5 mars 2002
l'est-éclair
Les élus dryats de la gauche plurielle se sentent « réhabilités »
Discours très différent de celui d'Alain Balland, hier soir,
dans les locaux du parti socialiste à Troyes. Étaient réunis
pour une conférence de presse Christian Royer, ancien maire dryat,
les conseillers de l'opposition municipale, ainsi que des membres de l'association
Cap sur l'avenir.
L'objectif de cette rencontre était d'affirmer que l'avis de la Chambre
régionale des comptes permet aujourd'hui de réhabiliter
l'honneur de l'ancienne équipe municipale. Line Bret (PS) estime
que ce qui avait été annoncé à grand renfort de
catastrophisme se transforme en flop. Un sentiment partagé
par Jean-Pierre Cornevin, conseiller municipal communiste, qui n'y voit qu'un
« coup politique et médiatique ". Christian Royer, très
vif dans ses propos, se dit encore très marqué par les allégations
relatives à un trou financier. Il devait poursuivre sur la même
tonalité en soulignant que l'actuelle majorité n'a procédé
à aucun investissement, et qu'il ne veut plus entendre parler d'Alain
Balland.
Hervé Aubriet (PRG) a pour sa part évoqué les grandes
lignes de l'avis de la Chambre régionale des comptes. La Chambre
ne relève aucune irrégularitédans le budget 2001. En
revanche, elle a réduit le déséquilibre du budget supplémentaire
de 472 000 francs, le ramenant à 382 500 francs, soit seulement 0,5
% du budget global, lance-t-il.
Pour lui, toute hausse excessive de la fiscalité est aujourd'hui
injustifiée.
Line Bret devait poursuivre en dénonçant l'audit partisan
et politique réalisé par KPMG. Elle affirme que les conclusions
de cet audit sont démentie par la Chambre régionale
des comptes, et se réserve le droit d'intenter une action contre ce
document.
Extrait de l'article de Jean-François Laville - L'est-éclair - mardi 5 mars 2002
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Alain Balland fait (un peu) machine arrière
en conseil municipal
Le trou de Saint-André devient un abus
de langage
Le maire l'admet publiquement. Mais il augmente malgré
tout les impôts de 12,5 % en essayant à nouveau d'en faire
porter le chapeau à Christian Royer.
Quelle crédibilité Alain Balland va-t-il
conserver auprès des Dryats ?
La question se pose après l'avis de la Chambre régionale des
comptes.
Il y a quelques semaines, le maire de Saint-André affirmait qu'il lui
était impossible de boucler son budget supplémentaire à
cause de la situation catastrophique dans laquelle se trouvait sa commune.
Jeudi soir, comme la loi le lui oblige, Alain Balland a lu dans son intégralité
l'avis de la Chambre régionale des comptes. Ce fut pathétique
pour lui. Car, dans leurs conclusions, les sages de Châlons-en-Champagne
ont estimé qu'il aurait pu boucler ce budget supplémentaire
sans aucune difficulté.
En d'autres termes, il n'avait pas besoin de faire tout son cinéma
et de jeter un peu plus l'opprobre sur son prédécesseur, Christian
Royer (voir en encadré les conclusions intégrales de la Chambre
régionale des comptes).
Face à cet avis d'experts, Alain Balland n'a rien trouvé de
mieux que de prendre l'attitude du maire qui ne comprend plus rien à
rien. "Les bras m'en tombent. Je ne pensais pas qu'emprunter pour financer
du fonctionnement, c'est possible", a-t-il déclaré.
"Tromperie"
Il a été obligé aussi de changer d'attitude quant au
fameux trou financier de 610.000 euros (4 millions de francs) annoncé
en juin dernier. En conseil municipal, Alain Balland a eu encore cet aveu
étonnant. "Je reconnais que trou est un mot abusif. Il y a eu
là un abus de langage. Il ne s'agit que de dépenses qui ne sont
pas financées, d'un manque de financement", a-t-il déclaré.
Ce que l'ancienne équipe de Christian Royer a reconnu sans problèmes,
lors de ce conseil municipal. "Nous avons sous-estimé des dépenses.
Nous en convenons", a déclaré Hervé Aubriet. Mais
il a ajouté que s'il y a eu des dépenses sous-estimées,
il s'est produit la même chose pour les recettes. Hervé Aubriet
a chiffré les recettes nouvelles à 305.000 euros. "D'autre
part, il n'y a eu aucune irrégularité", a-t-il insisté
se basant là encore sur le rapport de la Chambre régionale des
comptes. Or, Line Bret a rappelé que l'audit de KPMG avait soulevé
le doute en parlant "de pratiques de gestion contestables, voire illégales".
Jean-Pierre Cornevin a enfoncé un peu plus le clou en estimant que
"le trou n'était qu'une opération politique. Et aujourd'hui
on s'appuie sur cette tromperie pour augmenter les impôts", s'est-il
insurgé. Le conseil municipal les a relevés jeudi soir de 12,5
%. Seuls les huit élus de la gauche plurielle ont voté contre.
La taxe d'habitation passera à17,78 %, le foncier bâti à
28,10 % et le foncier non bâti à 55,77 %.
Cela dit, si Alain Balland a été obligé de faire un peu
marche arrière, le naturel a rapidement pris le dessus. Le maire a
estimé pour sa part que l'avis de la chambre "le confortait",
et qu'il n'en "faisait pas la même lecture" que l'opposition.
De nouveau, il a estimé indispensable d'augmenter les impôts
à cause de l'héritage que lui a laissé Christian Royer.
Il a décidé de cette hausse spectaculaire pour pouvoir réaménager
la salle des fêtes et mettre en place le tri sélectif, lequel
va coûter fort cher. Il considère que les taux actuels ne permettent
pas de dégager un autofinancement suffisant.
Même la hausse des ordures est de la faute de Christian Royer
Mais, après l'avis de la Chambre régionale des comptes, l'opposition
ne s'est pas laissée faire. "Nous ne vous laisserons pas faire
porter le chapeau de cette hausse des impôts sur l'ancienne majorité",
lui a répondu Jean-Pierre Cornevin.
Et cet élu, doté d'un bon sens de la réplique, l'a démontré
lorsque la nouvelle majorité a repris ses attaques contre Christian
Royer. Elle est allée jusqu'à lui reprocher de n'avoir pas instauré
le tri sélectif. "Si nous sommes obligés d'augmenter les
impôts, c'est à cause de votre incurie. Saint-André est
la dernière commune de l'agglo à ne pas être passée
au tri sélectif", a déclaré notamment Claude Rémy
à l'adresse de l'opposition.
Hervé Aubriet a commencé par rappeler que le coût du traitement
des ordures ménagères explose partout. Quant à Jean-Pierre
Cornevin il a trouvé un peu fort de café de mettre cette situation
sur le dos de Christian Royer. "Pour pouvoir traiter les ordures ménagères
dans l'Aube, il faut passer par deux groupes privés. Il serait temps
de créer un grand service public de traitement des ordures ménagères.
Cela permettrait des économies d'échelles", a-t-il remarqué.
Or, si un troisième centre d'enfouissement n'a pas encore vu le jour
alors qu'il en est question depuis cinq ans, il est difficile d'en incomber
quand même la responsabilité à la gauche. Ce n'est pas
elle qui détient tous les leviers du pouvoir dans l'Aube.
Jorge D'HULST - Libération Champagne samedi 9 mars 2002
Les conclusions de la Chambre régionale des comptes Voici en intégralité les conclusions de la chambre régionale de comptes sur la situation de Saint-André-les-Vergers Sur l'équilibre global : Sur la suite de la procédure : |
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Saint-André-les-Vergers
2002: un budget final tout confort
La présentation vendredi soir de la décision modificative n°1 au budget 2002 a fait apparaître une marge de manoeuvre plus que confortable, un peu plus d'un an seulement après la dénonciation des finances laissées par l'ancienne municipalité.
Chasse aux absents L'absentéisme chez le personnel communal est l'un des chevaux de bataille préférés du nouveau maire Alain Balland depuis son arrivée à la mairie. Pourtant, grâce au système de remboursement d'arrêts de maladie par l'assureur de la commune, celle-ci y gagne plus qu'elle ne perd. "A la limite, plus il y a d'absentéisme, plus nous faisons de bénéfice" déclare Alain Balland. Mais "notre assureur nous a d'ores et déjà fait savoir qu'il souhaitait renégocier son contrat tant la disproportion est grande entre la cotisation payée par la Ville et les remboursements", indique-t-il. Ce n'est pas faute pourtant d'avoir pris des mesures : "Il ne semble pas qu'elles soient très efficaces", ironisait Jean-Pierre Cornevin (PCF) puisque selon les chiffres donnés par le maire lui-même, la moyenne d'absence pour maladie est de trois semaines, et ce pour des personnes dont la moyenne d'âge est de 45 ans. L'une des mesures en question consiste
à amputer plus on moins les "cinq jours du maire"
selon la durée de l'absence pour maladie. Exception faite en
cas d'hospitalisation. Hospitalisé et sanctionné, même
le maire de Saint-André-les-Vergers n'a pas osé. |
On ne sait si on doit saluer la prouesse de la nouvelle
municipalité qui en un an à peine aurait réussi à
redresser la barre, ou si l'exploit relève de la baudruche qu'un rien
suffit à dégonfler. Toujours est-il que vendredi soir, la présentation
de la décision modificative n°1 au budget primitif 2002 a fait
apparaître une marge de manoeuvre plus que confortable, loin des sombres
perspectives dressées au lendemain des élections de 2001. Elles
avaient d'ailleurs motivé "une augmentation sensible des impôts
acquittés par les ménages", ainsi que le rappelait
Hervé Aubriet pour l'opposition, augmentation qu'il évalue à
13,30 % compte tenu de la revalorisation de 1 % des valeurs locatives.
Or voilà qu'arrivent coup sur coup des réductions de dépenses
portant sur la gestion courante (fournitures administratives par exemple)
et sur les frais de personnel (réajustement en raison de demi-traitements
au lieu de temps plein), ainsi que des recettes supplémentaires dont
la moitié provient des remboursements d'arrêts de maladie par
l'assureur de la commune (voir encadré).
2,5 millions d'euros pour l'investissement
Le tout est affecté à la section investissement.
Pour Hervé Aubriet, c'est la preuve que "les dépenses
sont désormais stabilisées". Pour Alain Balland, il
s'agit "d'économies de caractère ponctuel"
qui ne trahissent aucune erreur d'ajustement. C'est pourquoi, expliquait-il,
les 300 000 euros dégagés ont été utilisés
pour créer de l'autofinancement: "Au budget primitif nous n'avions
que 30 000 euros"
La section investissement se voit pour sa part abondée de 457400 euros
dont 97 % constitués par des subventions. "Un bond de 130 %
par rapport aux subventions d'investissement inscrites au budget primitif",
notait Hervé Aubriet.
Globalement donc, ce sont 2,5 millions d'euros (16,3 millions de francs) qui
sont consacrés à l'investissement sur 2002. Une somme importante,
reconnaît Alain Balland, mais qui résulte d'un gros effort pour
décrocher les subventions et qui est nécessaire pour la réalisation
"des projets que vous avez lancés", hôtel de
ville, requalification du quartier Maugout etc. et d'autres (écoles,
tri sélectif).
L'opposition aurait préféré que les recettes supplémentaires
soient prises en compte avant, ce qui aurait pu éviter la hausse fiscale
supportée par le contribuable dryat avec l'arrivée de la nouvelle
équipe, d'autant plus que l'année va se terminer avec des "restes
à réaliser" c'est-à-dire des montants non consommés.
Elle se prononçait donc contre la décision modificative.
Hausse fiscale contre "restes à réaliser"
Elle votait également contre l'externalisation
du nettoiement de la voirie, et s'est abstenue sur d'autres points : augmentation
de la contribution des familles aux classes environnement, instauration d'un
système payant pour les tirages de photocopies demandés par
les associations, l'établissement d'un coût prévisionnel
pour un séjour itinérant qui a eu lieu... en juillet.
Enfin, l'aménagement de la zone d'Echenilly qui revient sur le devant
de la scène après avoir été vilipendé par
l'ancienne opposition a été boudé par l'opposition d'aujourd'hui
parce qu'aucun de ses élus ne fait partie du comité de pilotage.
Pour le projet lui-même, elle croit y retrouver le sien avec, entre
autres, le principe de la mixité sociale. Il est fondamentalement,
différent assure la majorité
Sylviane MOREAU - Libération Champagne samedi 5 octobre 2002
Je connais Alain Balland depuis 1961, date à laquelle
nous étions assis sur les bancs du lycée.
Plus tard, de 1981 à 1988, nous nous sommes retrouvé par hasard
dans l'entreprise Petitjean et, pendant les derniers mois, dans le même
service.
Il est vraiment dommage que la notion de harcèlement moral n'ait pas été
reconnue à l'époque (apparition seulement en 2002 dans le Code
du travail et le Code pénal).
La teneur de ces articles ne m'étonne pas...
J'ai travaillé de 1981 à 1988
comme "programmeur fortran" dans le service "informatique
de calcul" qui était dirigé à l'époque par
un ingénieur
brillant et créatif. Tout le contraire d'Alain Balland, carriériste
et arriviste qui, bien que n'ayant aucune compétence dans le domaine
du calcul des mats de ligne et des grands mats, a
magouillé auprès de la direction pour
finir par mettre la main sur notre service.
Le résultat, on le voit aujourd'hui avec le licenciement
de la moitié du
personnel restant de Petitjean en 2017 et le transfert de
notre savoir faire dans les émirats et en Égypte. L'effectif
compte à présent environ 200 personnes contre plus de 700 dans
les années
80.
Un grand MERCI à Alain Balland et à ses acolytes de l'époque
qui sont à l'origine de cette lamentable déconfiture !
Hubert Roussel